L’AUTEUR
Olivier Kourilsky est né un premier avril et c’est peut-être la raison pour laquelle il n’a jamais su se prendre vraiment au sérieux, cultivant volontiers l’humour et l’autodérision, ce qui ne l’empêche pas de défendre ses convictions avec une grande ténacité lorsque le besoin s’en fait sentir ! Dernier né d’une fratrie de six enfants, il vécut une enfance heureuse mais studieuse dans une famille médicale et universitaire. Il fut longtemps l’assistant du professeur Gabriel Richet à l’hôpital Tenon avant de prendre, en 1982, la direction du service de néphrologie-dialyse du tout nouvel hôpital d’Evry, qu’il a créé et où il fit toute sa carrière. Élevé dans la tradition du dévouement au service public, il avait décidé d’être médecin dès l’âge de dix ans.
Passionné de musique, pianiste amateur, il a créé avec deux amis du centre hospitalier Sud Francilien une association loi 1901, l’Offrande Musicale, qui organise des concerts pour les malades de l’hôpital, les pensionnaires de la maison de retraite ou de divers établissements de réadaptation.
Adorant le cinéma, en particulier le cinéma fantastique (il tournait, lorsqu’il était adolescent, des films amateurs avec ses amis, et ne dédaigne pas, aujourd’hui encore, de jouer avec des masques d’horreur et des dents de vampires…), il a longtemps pratiqué divers sports, ski, tennis, et surtout judo, jusqu’à ce que des problèmes articulaires des hanches et de la colonne lombaire l'empêchent de pratiquer certaines activités physiques contre-indiquées et le cantonnent prudemment dans une salle de gymnastique !
Professeur honoraire au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris, Olivier Kourilsky a été promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur par le ministre de la Santé en décembre 2005.
Il est sociétaire de la Société des Gens de Lettres et de la Société des Auteurs de Normandie.
LES OUVRAGES
Olivier ne s’est lancé dans l’écriture qu’après la cinquantaine, bien qu’il ait toujours adoré raconter des histoires, pour le plus grand bonheur de son auditoire.
Le roman policier l’a depuis très longtemps intéressé. La médecine ne présente-t-elle pas de nombreux points communs avec une enquête policière ? L’écriture est aussi pour lui l’occasion de témoigner de certaines choses vécues ou d’exprimer des opinions qui lui tiennent à cœur. Il a en effet commencé sa médecine avant la loi sur l’interruption de grossesse en 1975 et l’abolition de la peine de mort en 1981, période maintenant oubliée de beaucoup qui considèrent ces avancées comme des acquis naturels.
Les romans d’Olivier se déroulent donc essentiellement dans le milieu médical hospitalier, à des périodes diverses. Le premier, Meurtre à la morgue, met en scène le Paris des années 60, à l’époque où les étudiants en médecine hantaient le quartier latin. Le deuxième, Meurtre avec prémédication, se déplace en Bretagne dans les années 70, près de Dinard (Saint-Briac sur mer), région qu’il connaît très bien pour y avoir passé des vacances depuis l’âge de cinq ans. Le troisième, Meurtre pour de bonnes raisons, renoue avec la tradition hospitalière et met en scène un héros féminin, en 1996, avec la guerre d’Algérie en toile de fond. Il a été récompensé par le prix Littré 2010.
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Après la trilogie "meurtres", le docteur K a attaqué une série "homicides".
L'intrigue diabolique de son quatrième roman, Homicide par précaution, prend place dans le milieu de l'industrie pharmaceutique, à l'époque contemporaine.
Son cinquième polar, Dernier homicide connu, est sorti en janvier 2012. Plus policier que médical. Nouvelle héroïne attachante, nouveau décor, on y découvre quelques stations fantômes du métro parisien...
Le sixième, Homicide post mortem, paru en avril 2013, raconte une terrifiante histoire de vengeance posthume, et fait ré-intervenir de nombreux personnages des romans précédents...
Le septième péché , sorti en septembre 2014, est l'histoire (racontée à la première personne !) d'un médecin fort peu sympathique qui va subir une terrible descente aux enfers . Il a reçu le prix du polar d'Aumale.
L'étrange Halloween de monsieur Léo (mars 2016) met en scène un trafiquant de drogue affligé d'une superstition maladive, que son patron expédie au pays de Galles pour négocier une cargaison de came dans un châteu hanté, le soir d'Halloween. Il va y croiser un couple de chirurgiens et leur fille, adolescente difficile et un peu kleptomane. C'est le début d'une suite de rebondissements qui vont tenir le lecteur en haleine jusqu'au dernier chapitre .
Son 9ème roman, Marche ou greffe! (janvier 2018, prix du Rotary) renoue avec l'univers médical. l'héroïne est médecin, responsable d'une unité de greffe rénale à Paris, dont la vie personnelle est loin d'être un exemple. Elle est approchée par un groupe mafieux qui veut la contraindre à organiser une greffe de rein chez leur patron. Un personnage attachant de femme tourmentée et une plongée angoissante dans l'univers de la transplantation , que connaît très bien l'auteur. le roman est suivi d'une nouvelle noire, Mon meilleur ami, dont le thème est un prélèvement d'organes.
Le 10ème ouvrage, La médecine sans compter ( 2019), est un vibrant témoignage sur le parcours médical d'Olivier Kourilsky : un demi-siècle de médecine, les débuts de la dialyse et de la greffe de rein, l'époque des complications dramatiques des avortements clandestins avant la loi Weil, la création ex nihilo d'un service de néphrologie dans un hôpital public. Un ouvrage parsemé de nombreuses anecdotes parfois bouleversantes, parfois drôles, et une réflexion sur l'évolution de la médecine.
Retour au polar pour le 11ème ouvrage, THC sans ordonnance (2021, prix de la Saussaye), une histoire trépidante sur fond de trafic de cannabis.
Et encore un polar pur et dur et dur avec Une morte de trop ( 2024), qui bénéficie d'un intrigue tissée avec jubilation.
Son 13ème roman, en cours d'écriture, se déroulera de nouveau dans le milieu hospitalier cher au Dr K...
Ses intrigues mettent en scène des personnages imaginaires, mais sont parsemées de souvenirs médicaux réels, ce qui leur donne une épaisseur humaine et une authenticité palpable, dont l'humour n'est jamais exclu. On y retrouve plusieurs personnages récurrents (et vieillissants) , ce qui confère à cette saga policière une unité plaisante
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