Le blog du Docteur K

Avec tous les romans que je lis, je ne prends parfois pas le temps de chroniquer les romans à propos desquels j’ai du mal à exprimer clairement mon avis. Il m’est donc venu cette idée d’évoquer ces lectures dans un seul billet, et une chronique appelée Chronexpress que voici. J’espère que ces avis vous seront utiles.

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Trop tard pour mourir d’Olivier Kourilsky

Editeur : Glyphe éditions

Désirant quitter la région parisienne, le chirurgien David Corbin pose sa candidature au centre hospitalier de Saint-Bastien dans le Morbihan. Soutenu par la Commission Médicale d’Etablissement, il subit l’avis négatif de son directeur, le gastro-entérologue Michel Brossard qui veut favoriser la venue de son ami Patrick Loriot, un chirurgien qui travaille dans une clinique proche.

Lors d’une de ses opérations, pour une simple appendicite, le patient se trouve mal dans la nuit, sa tension chutant gravement et son pouls atteignant des sommets. David Corbin revient à l’hôpital et prescrit des antibiotiques ainsi que des analyses de sang, qui montrent la présence du bacille pyocyanique. Moussa N’Diaye l’anesthésiste pourrait être pointé du doigt mais l’affaire est close en l’absence d’autres cas. Mais Moussa N’Diaye a un passé trouble : pour payer ses études, il a été Escort-boy. Et lors d’une de ses soirées, il a été surpris par le mari de l’amante et cela s’est traduit par deux morts.

Une nouvelle fois, Olivier Kourilsky, le Docteur K. nous propose une roman policier exemplaire, dans les règles de l’art, avec des morts qui s’accumulent et le commandant Claude Chaudron de la brigade criminelle, rencontrée dans Une morte de trop, en prise avec une affaire bien compliquée. Et tous les meurtres déguisés en accident semblent liés à cette agence d’Escort-boys.

Avec une plume fluide et des chapitres très courts, ce court roman se lit à la vitesse de l’éclair et offre au lecteur trois (ou quatre) heures de plaisir simple, où on n’est pas englué dans des litres d’hémoglobine. Il est à noter aussi la grande rigueur dans la construction de l’intrigue où même le plus chevronné des enquêteurs polardeux aura du mal à trouver l’identité du coupable avant la fin. Un bon divertissement.