Bonjour le groupe 😎
C’est d’un livre un peu particulier que je vous parle aujourd’hui. L’homme derrière l’auteur, le Docteur K., que vous connaissez peut-être déjà...
« Autobiographie, chronique sociale, album d’anecdotes et bel hommage à tous ceux qui lui ont accordé leur confiance, La Médecine sans compter est aussi un récit de confidences où l’on découvre un grand amateur de piano, un homme plein d’humour, réellement engagé dans sa profession, qui ne fait pas dans la complaisance et n’hésite pas à taper cordialement du poing sur la table lorsque les coupes de budget lèsent les malades. »
Bon week-end et bonnes lectures 📚
La Médecine sans compter
Olivier KOURILSKY
Glyphe, 2.02.19, 254 pages
Dernier né d’une famille de six enfants comportant déjà quatre médecins, Olivier Kourilsky a ressenti très tôt la vocation médicale. Élève du professeur Jean Hamburger, puis assistant du professeur Gabriel Richet pendant une dizaine d’années, il a été nommé à 37 ans chef de service de néphrologie dans un hôpital qui sortait de terre à Évry et l’a dirigé avec enthousiasme pendant près de trente ans. Déjà auteur de plusieurs livres de médecine, mais aussi de romans policiers, le Dr K nous livre ici, avec une bonne dose d autodérision et d humour, un florilège d’anecdotes, drôles ou bouleversantes, mais toujours pleines d’empathie, glanées tout au long d’une riche carrière. Olivier Kourilsky établit un constat alarmant sur l’évolution de la médecine hospitalière. Un vibrant plaidoyer pour une médecine humaine plus à l’écoute du patient et moins obnubilée par la maîtrise des dépenses.
#LKM
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Du Docteur K, on connaît surtout les romans policiers, des titres aux jeux de mots bien sentis (Meurtres avec prémédication, Dernier homicide connu, plus récemment Marche ou greffe !). Mais qui est l’homme derrière ce nom de plume aussi mystérieux qu’évocateur ?
De ses classes à Vincennes à l’hôpital militaire de Lille, ses « premières armes », en passant par Tenon jusqu’à Évry, où il a dirigé le service néphrologie pendant près de 30 ans (il était des premières dialyses et des premières greffes de rein), Olivier Kourilsky retrace, à travers ce livre, une carrière qui force le respect (je l’imagine hocher la tête en signe de dénégation à la lecture de cette phrase). Cadet d’une fratrie de six enfants, il est âgé d’à peine plus de 20 ans lorsqu’il entame son extraordinaire aventure médicale, marchant sur les traces de ses ainés, et de son père. Une vocation. On retient très vite le prénom du jeune docteur K. : Olivier est un professionnel passionné, infiniment humain, et très apprécié, tant de ses pairs que des patients.
Si vous avez eu affaire au milieu médical, vous n’en gardez peut-être pas un bon souvenir. Visages fermés, mots comptés, chronomètres en bandoulière et gestes mécaniques, sens du relationnel inexistant… Alors qu’un sourire, une main sur l’épaule, vous entendre appelé par votre prénom aurait pu vous faire oublier, l’espace d’un instant salvateur, votre vulnérabilité dans votre blouse bleu terne ouverte à l’arrière. Cela, Olivier Kourilsky le sait bien, et chaque jour des décennies durant lesquelles il a exercé, il a porté la même considération aux malades. Un surnom affectueux pour l’un, une parole d’encouragement pour l’autre, naturellement disponible et empathique.
Autobiographie, chronique sociale, album d’anecdotes et bel hommage à tous ceux qui lui ont accordé leur confiance, La Médecine sans compter est aussi un récit de confidences où l’on découvre un grand amateur de piano (il en joue divinement bien, ne vous fiez pas à sa modestie), un homme plein d’humour, réellement engagé dans sa profession, qui ne fait pas dans la complaisance et n’hésite pas à taper cordialement du poing sur la table lorsque les coupes de budget lèsent les malades. J’ai été très touchée par la délicatesse et la justesse avec lesquelles il aborde l’importance du don d’organes, une prise de position sans propagande qui sera peut-être entendue des plus réfractaires.
Est-ce que je vous conseille ce livre ? Évidemment. Pour les raisons que je viens de citer. Et vous l’apprécierez sans doute pour d’autres raisons encore, toutes personnelles. Rares sont les médecins à prendre la parole avec une telle simplicité, une telle aménité. Une belle rencontre.
Pour votre sympathie, au fil du temps, merci, Olivier !
Alexandra B Chroniqueuse blogueuse
Ma dernière chronique en ligne
Olivier Kourilsky (alias Docteur K) est un auteur français, né le 1er avril 1945. Et non ce n’est pas une blague, mais c’est peut-être pour cela qu’il est rempli d’humour. D’ailleurs il ne rate pas une occasion pour s’adonner à l’auto dérision et faire rire ses collègues. Olivier Kourilsky est médecin néphrologue, professeur associé au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris.
Après un premier échange virtuel, j’ai eu la joie de le rencontrer au Forum du livre de Saint-Louis cette année.
Il a participé à plusieurs émissions télévisées comme le Magazine de la santé, C dans l’air et fut promu au grade de Chevalier de l'ordre de la Légion d’honneur en 2005.
Il a reçu le Prix Littré en 2010 pour la publication de « Meurtres pour de bonnes raisons ».
Bien qu’il savait déjà à l’âge de 10 ans qu’il deviendrait médecin, c’est également un grand passionné de musique. Homme au grand coeur, il décide de créer, avec des amis, une association qui organise des concerts pour les malades, les maisons de retraites et d’autres établissements de soins. Parce que c’est bien connu, la musique guérie les âmes.
Olivier KOURILSKY se lance tardivement dans l’écriture, mêlant son univers médical à l’univers policier qui l’a toujours fasciné. Il y ajoute de vrais faits réels, ce qui rend ses histoires plus réalistes.
« MEURTRE A LA MORGUE » est son premier roman policier qui se déroule dans les années 60 et met en scène des étudiants en médecine.
Il est inutile de connaître les termes médicaux pour comprendre l’histoire ce qui est un bon point. C’est un univers que je découvre avec plaisir, tout comme l’auteur.
Tout commence avec le meurtre d’une jeune femme dont le corps a été retrouvé à la morgue et par la suite, l’exécution d’un innocent.
Quelques scènes coquines viennent pimenter l’intrigue et « égayer » le côté sombre des meurtres.
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, peut-être parce qu’ils sont trop nombreux.
Pour un premier livre d’un auteur dont je n’avais encore rien lu, c’est une belle découverte, même si l’intrigue aurait pu être un peu plus approfondie.
Pour ceux qui sont friands de meurtres, vous serez servis !
Et quand il n’y en a plus, il y en a encore, avec un dernier rebondissement. Une fin surprenante et totalement inattendue.
Dernier petit plus, l’écrit qui figure à la fin du polar, sans lien avec l’histoire précédente. Un petit passage de vie réelle qui m’a beaucoup touché.
Ses œuvres :
- « Meurtre à la morgue » (2005)
- « Meurtre avec prémédication » (2007)
- « Meurtre pour de bonnes raisons » (2009).
Après la trilogie "Meurtres", le docteur K a attaqué une série "Homicides".
- « Homicide par précaution (2010)
- « Dernier homicide connu » (2012)
- « Homicide post mortem » (2013)
- « Le septième péché » (2014)
- « L'étrange Halloween de monsieur Léo » (2016)
- « Marche ou greffe! » (2018)
- « La médecine sans compter » (2019).
Un écrivain à découvrir si vous aimez le milieu médical autant que les romans policiers.